Absent à l’audience, le prévenu doit en grande partie cette relative clémence à son avocate, Me Zoulhira Boughazi, dont la plaidoirie a abouti à l’annulation d’un élément central du dossier : la procédure de pesée du cannabis, effectuée sans officier de police judiciaire, contrairement à ce qu’exige la loi.

Le parquet avait requis douze mois de prison, dont six avec sursis probatoire. L’affaire remonte à mars 2023, lorsqu’un contrôle de la BAC avait permis de découvrir dans le véhicule du prévenu près de 1.300 euros en liquide, plusieurs grammes de résine de cannabis et 300 sachets plastiques. Le jeune homme, intérimaire vivant chez ses parents, déclarait alors avoir commencé à consommer du cannabis en détention.

Déjà condamné à plusieurs reprises pour des faits graves – vols avec violence, refus d’obtempérer, conduite sous stupéfiants, sa dernière condamnation, en 2024, lui avait valu six mois ferme.

Grâce aux requêtes en nullité soulevées par la défense, le tribunal a partiellement accédé aux demandes et écarté une partie de la procédure, limitant ainsi la peine.