Tout commence le 17 mars 2024, lorsque la maîtresse remplaçante découvre un hématome et des éraflures sur le visage de l’enfant, déclenchant un signalement. À la barre, la mère répète qu’elle n’a jamais levé la main sur sa fille. Pourtant, un certificat médical évoque plusieurs éléments inquiétants. L’enfant, décrite comme intrépide et ayant des difficultés de langage, donne des explications contradictoires sur ses blessures. Le médecin légiste note une trace sur le tympan, compatible avec une gifle.

Les soupçons s’intensifient avec l’évocation de l’alcoolisme de la mère et la possibilité d’un syndrome du fœtus alcoolisé. Le parquet rappelle également les antécédents violents du père. L’avocate de l’association Le Relais souligne que la fillette aurait confié à sa maîtresse : « Maman a tapé. » De son côté, la défense s’appuie sur le témoignage de la sœur aînée, qui décrit une enfant maladroite se cognant fréquemment.

Le parquet estime que les violences sont caractérisées et requiert huit mois de prison avec sursis. Le verdict sera rendu le 3 avril 2025.

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