Mystère à Bourges. Un homme de 35 ans a été condamné cette semaine pour avoir dessiné sur la cathédrale Saint-Étienne et sur deux autres églises de la ville.
Malgré les interrogations, les motivations de l’auteur restent inconnues.
L’affaire remonte à février dernier. L’homme, détenu dans le cadre d’une autre procédure criminelle, avait été reconnu coupable de dégradation de monuments historiques. Il aurait tracé, à la pierre noire, des dessins sur les murs et les statues de la cathédrale Saint-Étienne, de l’église Saint-Bonnet et de l’église Saint-Pierre.
Devant le tribunal correctionnel de Bourges, l’accusé n’a donné aucune explication sur son geste.
Les magistrats l’ont finalement condamné à une peine de prison ferme pour ces dégradations.
Selon le jugement, les faits commis sur ces édifices religieux sont considérés comme des atteintes au patrimoine classé, un délit passible de lourdes sanctions.
Ni revendication, ni message, ni mobile clair : ce dessinateur improvisé garde le silence, laissant place à de nombreuses questions.
Le mystère demeure entier autour de ce Berruyer au parcours trouble, déjà impliqué dans d’autres affaires judiciaires.